Exploration.
La matière récoltée lors de cette exploration constitue une bibliothèque sonore, visuelle et matérielle des chantiers de Bruxelles, de leur orchestration.
La vidéo fait partie du protocole mis en place pour le projet. Elle constituera notre partition musicale lors de notre performance de chantier.
prises de vues © Adèle Boterf et Justine Babut • montage © Justine Babut
Orchestration.
Restitution de l'étude de terrain menée pour notre projet autour de l'orchestration des chantiers urbains bruxellois.
Le projet consiste à créer un chantier fictif au sein de l'Erg en se basant sur les logiques sonores, visuelles et matérielles observées sur les chantiers de Bruxelles.
Ce projet a été mené par le collectif WIP (Adèle Boterf, Victoria Cattani, Justine Debaene, Jade Rouanet et Justine Babut).
Bruxellisation.
Pour mieux comprendre ce phénomène de chantier permanent dans la ville de Bruxelles, nous avons enquêté sur l’histoire de sa fondation et de ses grands changements urbanistiques.
Pour nous aider à découvrir les fondations de Bruxelles comme ville-chantier, nous avons été à la rencontre de Cédric Libert.
Cédric Libert est architecte, diplômé de l’ISALL et de l’Architectural Association de Londres. Il a collaboré avec Zaha Hadid Architects, entre autres, avant de mettre en place une double approche de la pratique architecturale, par le biais de l’agence Anorak à Bruxelles, d’une part, qu’il fonde en 2004, avec Cécile Chanvillard et Vincent Piroux et en développant, d’autre part, une pratique expérimentale et indépendante de l’architecture par l’enseignement, l’écriture et le commissariat d’exposition.
vidéos © Adèle Boterf & Justine Babut • photos © Adèle Boterf • montage © Justine Babut
Bruxellisation (en néerlandais : verbrusseling) est un terme utilisé par les urbanistes pour désigner les bouleversements urbanistiques d'une ville livrée aux promoteurs au détriment du cadre de vie de ses habitants, sous couvert d'une « modernisation » nécessaire.
Ce phénomène doit son nom à la ville de Bruxelles où il fut particulièrement sensible dans les années 1960 et 1970, alors que la ville était livrée aux rêves de cité du futur de promoteurs incontrôlés.