Expérimentation.
Les sérigraphies, crées à partir d'un code en Processing, sont confrontées à des variations de lumières colorées pour expérimenter le phénomène de synthèse soustractive.
Le ruban de led qui active les mouvements et changements de couleurs des sérigraphies est commandé par un Arduino.












Pourquoi travailler avec des cercles ?
Si le carré réfère à l’humain et à ses constructions, le cercle, lui, se trouve facilement dans la nature et réfère au divin. Un adage dit que « Dieu est un cercle dont le centre est partout mais dont la circonférence est nulle part ». Le cercle, c’est le symbole de l’éternité : il n’a ni début ni fin.
Le cercle produit deux effets : la concentration et le rayonnement qui diffusent notre regard, selon que nous accordons plus d’importance au centre ou à la circonférence. Il suscite une idée d’implosion et d’explosion.
C’est une figure fermée et stable qui est toujours en place, contrairement à l’hexagone, à l’ovale ou au carré par exemple. C’est « la plus pure des formes en mouvement, la forme cosmique », qui « n’apparaît qu’avec la suppression de la pesanteur, avec la disparition des amarres terrestres » selon Paul Klee. Le cercle est donc une figure dynamique : c’est la base des mouvements de rotation et du mouvement perpétuel.
L’erg est le lieu des pratiques artistiques, plastiques, graphiques qui entrent dans les zones à risque théoriques et formelles. Un lieu et des pédagogies à définir et redéfinir collectivement. C’est un lieu où l’on peut apprendre de ce qui ne marche pas. Un lieu de recherche donc.